Un crash c’est quelque chose qui volait et puis qui s’écrase au sol, un atterrissage spectaculaire et imprévisible. Un crash fait beaucoup de bruit. Un crash-test, c’est un essai avec une dimension kamikaze, un côté « le tout pour le tout », « ça passe ou ça casse » — tiens, des expressions…

Crash, ça sonne comme crache. Comme « crac ». Ça annonce le tonnerre et la chute de la bourse. Ça crépite et craquèle, érupte et articule. C’est une onomatopée qui est aussi tragique. Ce qui semble clair, c’est que c’est la trajectoire de quelqu’une qui est arrivée assez précisément à l’ici où elle est au moment où le crash se produit et qu’à partir de ce là et des gens qui regardent, il y aura des sons et des mots, d’ordre et de désordre, probablement pas mal d’énergie déployée, ainsi, a priori, qu’une quête vers le sens de la sortie ou le sens de l’arrivée qui se découvrira au fur et à mesure qu’elle se traverse.

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Bref, c’est de l’improvisation, comme la vie.